Opinion: Les ordinaux stockent non seulement la valeur numérique mais aussi la culture numérique

Auteur : Yat Siu, co-fondateur d'Animoca Brands ; Traduction : Odaily Planet Daily Jessica

Il y a environ cinq ans, CryptoKitties et Ethereum ont attiré l'attention sur les NFT et déclenché une révolution dans la propriété numérique. Maintenant, Bitcoin a enfin inauguré son propre moment NFT.Ordinaux (ordinaux) sont des actifs "gravés" sur la plus petite dénomination (Sat) de BTC, et sont considérés comme le NFT de Bitcoin.

Tout comme l'intérêt intense pour les NFT a surchargé le réseau Ethereum à partir de 2017, la demande d'ordinaux perturbe aujourd'hui le réseau Bitcoin, déclenchant un débat houleux sur la valeur et l'application des ordinaux.

Le changement perturbateur force l'innovation. Cette perturbation entraîne de nouvelles innovations et des effets de réseau, que ce soit dans les marchés, les jeux ou d'autres aspects du monde décentralisé.

En bref, l'introduction de **Bitcoin dans Ordinals donne enfin à la communauté cryptographique la plus précieuse (par capitalisation boursière) ce dont elle a besoin pour évoluer de manière significative : un moyen de stocker non seulement la valeur numérique, mais aussi la culture numérique. **

L'interaction des NFT et de la culture est au centre de mes préoccupations depuis des années. Je dis souvent que le Bitcoin est une réserve de valeur et que le NFT est une réserve de culture. Je vais reformuler cela maintenant parce que les ordinaux autorisent les dénominations Bitcoin en tant que stockage culturel.

Dans cet article, je veux me concentrer sur l'importance de la culture pour l'économie mondiale et même l'économie numérique.

Culture, Appropriation, Effets de réseau, Création d'entreprise

La culture - l'expression de notre identité collective, de notre créativité et de nos conventions - est une force souvent sous-estimée dans les mondes virtuels et réels. La culture est un facteur clé dans le développement d'une société prospère et une composante essentielle de toute économie. La culture est aussi intrinsèquement liée à la propriété, comme l'attribution et la commercialisation de la propriété intellectuelle.

La propriété de quelque chose nous donne une liberté économique correspondante : la capacité de l'échanger et de l'utiliser à volonté. La propriété nous permet également de participer aux effets de réseau associés à la propriété.

Dans le cas des voitures, le réseau d'entreprises liées à la possession d'une voiture - telles que l'assurance, les pièces détachées, les systèmes audio, la location et les services de covoiturage - forme un écosystème plus vaste, plus précieux et de grande envergure que l'automobile. l'industrie elle-même. En raison de ces effets de réseau, l'utilité de posséder un article tel qu'une voiture est considérablement améliorée, ce qui rend l'expérience de la possession d'une voiture plus précieuse. Chaque nouvelle entreprise ou service connecté à quelque chose que nous possédons augmente l'effet de réseau de cette chose.

Un autre effet puissant de la propriété est que posséder quelque chose peut contribuer à notre identité (culture) d'une manière distincte de l'utilité de cet objet. Prenez vos choix de mode, le véhicule que vous conduisez, votre héritage familial ou votre alliance - ** la propriété de ces articles peut avoir des significations intrinsèques profondes qui ne sont partagées qu'au sein de petites communautés sans attentes économiques immédiates, mais qui façonnent toujours notre identité entière, patrimoine et histoire. **

Magasin de culture numérique ouvert dans l'univers virtuel

Les NFT peuvent servir de réservoir de culture numérique, car le Web 3 permet une véritable propriété numérique, permettant aux éléments numériques de véhiculer une signification personnelle. **Étant donné qu'une grande partie de notre vie se passe en ligne et que, pour beaucoup d'entre nous, notre présence numérique peut être aussi précieuse et importante que notre Discussion est très pertinente. **

Beaucoup de gens sont surpris par les NFT et le Web 3 à cause des prix "gonflés" qu'ils voient. Ils regardent BAYC et disent: "Comment cela peut-il coûter plus cher que mon Birkin? Une vraie chose que je peux utiliser dans le monde réel?" Mais c'est une mauvaise idée. Les gens n'achètent pas de sacs Birkin coûteux pour y mettre des choses. L'aspect pratique pur n'est pas le point. La valeur du Birkin vient de l'effet réseau de tous ceux qui croient que le Birkin apporte de la valeur à leur identité sociale. L'utilité pure de ce sac est loin derrière. Il s'agit de posséder une histoire et de faire partie d'une culture et d'une communauté qui se fondent dans son identité.

Il en va de même pour la culture numérique dans le métaverse ouvert d'aujourd'hui : la propriété, l'identité et les effets de réseau associés sont souvent des considérations plus importantes que l'utilité pure. Dans un sens, l'identité sociale est devenue une nouvelle utilité pour les articles numériques, comme c'est le cas pour les articles physiques comme les sacs Birkin ou la mode haut de gamme dans le monde réel.

Cette évolution des objets numériques est peut-être l'aspect le plus fascinant de l'Open Metaverse, basé sur le développement de nouvelles économies virtuelles dans le cadre d'une nouvelle propriété permise par le Web 3. Considérez que les utilisateurs du monde entier ont dépensé des milliards de dollars en jeux vidéo Web 2 et en biens virtuels dans des mondes virtuels, en achetant des articles qui ne sont pas réellement détenus mais sous licence. Les peaux et les cosmétiques n'ont pas de but précis, mais ils permettent aux utilisateurs d'exprimer leur culture et leur identité. Cela permet à ces articles de générer des dizaines de milliards de dollars de revenus par an, et selon un rapport de Credence Research, le marché des biens virtuels devrait atteindre plus de 200 milliards de dollars d'ici 2028.

### TVL culturelle : propulser l'économie physique et virtuelle

Dans le monde réel, la culture est devenue un contributeur économique majeur, tant en termes de création d'emplois que de consommation et d'achat de biens. Nous interagissons tous chaque jour avec des aspects de la culture de différentes manières - émotionnelles, économiquement utilitaires ou autres - et ces interactions sont le moteur d'une grande partie de l'économie.

Sans culture, pas de divertissement. Sans divertissement, il n'y aurait pas de télévision, de cinéma ou de jeux vidéo. Sans les jeux vidéo (et la culture numérique en général), il n'y aurait pas de PlayStation, de Xbox, de Nintendo ou de PC de jeu. Sans les progrès de la technologie des jeux, nous n'aurions probablement pas la technologie de traitement graphique qui alimente d'autres industries. La technologie d'affichage est un bon exemple de la façon dont les exigences culturelles nous ont apporté une meilleure technologie : en quelques années, nous sommes passés de moniteurs CRT encombrants et contraints à des panneaux plats/incurvés et à de minuscules merveilles dans les téléphones portables.

Les États-Unis sont l'un des principaux exportateurs culturels du monde, et la culture (y compris les arts) contribue énormément au PIB. Les arts et la culture représenteront plus de 1 billion de dollars dans l'économie américaine en 2021, avec une croissance plus rapide que les autres industries. Ce n'est pas surprenant, car la culture est le moteur de la consommation, affectant ainsi presque tous les aspects du commerce et de la vente au détail.

Yat Siu : les ordinaux stockent non seulement la valeur numérique, mais également la culture numérique

Pensez à un aspect d'une culture et imaginez si l'utilité était le principal moteur de sa consommation - dans de nombreux cas, cela ne fonctionne pas. Nous pouvons choisir des vêtements qui ne servent qu'à couvrir notre corps, mais cette praticité est loin derrière les aspects culturels de la mode. Les gens font des choix de mode en fonction de qui ils sont et de qui ils veulent être. Ce besoin d'expression individuelle explique pourquoi il existe tant d'options de mode.

L'expression culturelle ne se limite pas à la mode ; elle se traduit par d'autres achats réels, qu'il s'agisse de voitures, d'immobilier, de bijoux ou même d'achats "de surface" comme les tatouages et les piercings.

Étant donné que la culture est déjà un moteur important des économies, de la créativité et de l'innovation du monde réel, elle a un impact similaire sur le métaverse ouvert, qui se forme chaque jour autour de nous en raison de la prévalence du Web 3.

En termes de crypto, la culture dans le monde réel représente l'un des principaux TVL (Total Value Locked) de toute économie. Le même phénomène culturel que TVL a émergé dans le monde virtuel : acheter de la peau ou des cosmétiques dans votre jeu préféré est l'équivalent virtuel d'acheter de la mode dans le monde réel, et la culture en est le moteur.

Les NFT stockent la culture numérique et, compte tenu du pouvoir économique de la culture, il est facile de comprendre pourquoi les NFT favorisent l'adoption du Web 3 sous toutes ses formes, y compris les avatars, les jeux vidéo, l'éducation, la musique et de nombreuses autres industries. La culture est un pilier essentiel de la croissance économique et de la durabilité des nouvelles économies virtuelles créées dans l'Open Metaverse.

Univers virtuel ouvert

Contrairement au courant dominant, qui met l'accent sur les technologies d'interface pour accéder à des expériences propriétaires de "jardin clos", un métaverse ouvert est basé sur la propriété et la culture. Malgré l'hiver crypto et divers problèmes macroéconomiques, l'univers virtuel ouvert reste un espace incroyablement excitant. Au premier trimestre 2023, les ventes de NFT ont totalisé 4,7 milliards de dollars, ce qui est remarquable en soi, mais encore plus pour une industrie qui aurait dû être "morte".

Le plus remarquable est peut-être le fait que les magasins de culture numérique (NFT) ont généré plus de 24 milliards de dollars de revenus en 2022, avec 90 % ou plus de cette valeur partagée avec leurs créateurs et participants.

Mais ce n'est que la pointe de l'iceberg, car nous n'en sommes encore qu'aux débuts des droits de propriété sur les matières premières dans les mondes virtuels. Selon les recherches de McKinsey, les univers virtuels ont le potentiel de créer 5 billions de dollars de valeur d'ici 2030.

Alors que le Web 3 continue de gagner en maturité, en popularité et en accessibilité, les influences les plus importantes de la culture se manifesteront dans un métaverse ouvert de manière plus puissante, stimulant la demande, la consommation et l'utilité.

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