Auteur : Antoni Zolciak, blockworks Traduction : Shan Ouba, Golden Finance
Promesses hypocrites de confidentialité au milieu de l'engouement estival pour DeFi
En matière de confidentialité personnelle, les promesses de DeFi Summer semblent sonner creux.
Au cours du boom DeFi de 2021, il y a eu un afflux de projets inondés de mots à la mode tels que « confidentialité financière » et « crypto-sécurité », créant des attentes extrêmement élevées des utilisateurs alors que l’industrie en est encore à ses débuts. En conséquence, une fois la poussière retombée, il est devenu évident que la plupart des affirmations audacieuses de DeFi en matière de confidentialité n’étaient pas à la hauteur des attentes. Ce problème a été encore souligné avec la montée en puissance de nouveaux services d’analyse en chaîne tels que Arkham Intelligence et Chainalysis, dont les tableaux de bord de données ont révélé que l’activité en chaîne des utilisateurs DeFi est réellement traçable.
Aujourd’hui, l’industrie DeFi est confrontée à une pression réglementaire croissante pour désanonymiser certaines transactions et profils d’utilisateurs, tout en faisant face à une baisse de confiance des utilisateurs dans leurs droits individuels à la confidentialité des données. Mais ces défis signalent-ils la mort de la confidentialité dans DeFi ? Nous ne le pensons pas.
DeFi fait face à des pressions réglementaires et à des problèmes de confidentialité des données des utilisateurs
La vérité est que le problème le plus urgent aujourd’hui n’est pas la critique de la nature même de la DeFi, mais la critique de son état actuel de développement. Plus précisément, le problème pour les développeurs est qu'une grande partie de l'enthousiasme repose sur une technologie immature qui n'a pas encore répondu aux attentes. Cependant, l’infrastructure évolue rapidement et le paradigme Web3 s’éloigne de l’idée selon laquelle la transparence est nécessairement associée à un manque de confidentialité.
En ce qui concerne la confidentialité des crypto-monnaies, il existe une différence majeure entre une approche libertaire (ignorer les efforts de lutte contre le blanchiment d'argent et agir arbitrairement) et la confidentialité qui permet de nouveaux cas d'utilisation d'une manière conforme à la réglementation (vous pouvez faire ce que vous voulez tant que vos fonds proviennent d'une source légitime) .
Heureusement, la plupart des lois sur la protection de la vie privée permettent cette démarcation, c'est pourquoi la grande majorité des réglementations actuelles se concentrent davantage sur les domaines de la protection des clients plutôt que sur une objection générale à la « vie privée ».
Par exemple, le gouvernement américain soutient les technologies améliorant la confidentialité à condition qu’elles soient conformes aux règles LAB/CFT en vigueur. Cependant, lorsque les organisations utilisent des blockchains privées sans suivre ces directives ou sans utiliser des services qui fonctionnent en dehors des lois en vigueur, elles créent des risques inutiles pour leurs utilisateurs.
La clé pour rendre cette approche de la confidentialité pratique pour les régulateurs et acceptable pour les utilisateurs pourrait être le stockage décentralisé des données d’identification des utilisateurs comme idOS – le système d’identité conforme au RGPD annoncé lors de la conférence TOKEN2049 de cette année. Avec une telle solution, aucune partie ne contrôle les informations d'identification d'un utilisateur, tandis que le système peut garantir de manière vérifiable que l'utilisateur ne figure sur aucune liste de sanctions autorisées.
Les technologies à évolution rapide telles que les preuves sans connaissance et les systèmes d'identité décentralisés éliminent le besoin (et la possibilité) de divulguer des données utilisateur redondantes à toute partie externe. Dans le même temps, ils permettent aux régulateurs d’identifier et de prendre des mesures en toute confiance et rapidement contre les activités malveillantes en chaîne. La combinaison de ce système de stockage avec des applications DeFi améliorant la confidentialité donne lieu à une suite complète de trading de confidentialité qui est également conforme à AML.
En bref, les constructeurs du Web3 sont à l’écoute des régulateurs et des utilisateurs finaux et développent des solutions plus nuancées pour répondre aux besoins des deux extrêmes. Il ne fait aucun doute que le secteur dans son ensemble ne répond actuellement pas aux attentes des deux côtés.
Potentiel de développement DeFi et possibilité de conformité réglementaire
Heureusement, la plupart des lois sur la protection de la vie privée permettent cette démarcation, c'est pourquoi la grande majorité des réglementations actuelles se concentrent davantage sur les domaines de la protection des clients plutôt que sur une objection générale à la « vie privée ».
Par exemple, le gouvernement américain soutient les technologies améliorant la confidentialité à condition qu’elles soient conformes aux règles LAB/CFT en vigueur. Cependant, lorsque les organisations utilisent des blockchains privées sans suivre ces directives ou sans utiliser des services qui fonctionnent en dehors des lois en vigueur, elles créent des risques inutiles pour leurs utilisateurs. La clé pour rendre cette approche de la confidentialité pratique pour les régulateurs et acceptable pour les utilisateurs pourrait être le stockage décentralisé des données d’identification des utilisateurs comme idOS – le système d’identité conforme au RGPD annoncé lors de la conférence TOKEN2049 de cette année. Avec une telle solution, aucune partie ne contrôle les informations d'identification d'un utilisateur, tandis que le système peut garantir de manière vérifiable que l'utilisateur ne figure sur aucune liste de sanctions autorisées.
Les technologies à évolution rapide telles que les preuves sans connaissance et les systèmes d'identité décentralisés éliminent le besoin (et la possibilité) de divulguer des données utilisateur redondantes à toute partie externe. Dans le même temps, ils permettent aux régulateurs d’identifier et de prendre des mesures en toute confiance et rapidement contre les activités malveillantes en chaîne. La combinaison de ce système de stockage avec des applications DeFi améliorant la confidentialité donne lieu à une suite complète de trading de confidentialité qui est également conforme à AML.
En bref, les constructeurs du Web3 sont à l’écoute des régulateurs et des utilisateurs finaux et développent des solutions plus nuancées pour répondre aux besoins des deux extrêmes. Il ne fait aucun doute que le secteur dans son ensemble ne répond actuellement pas aux attentes des deux côtés.
Cependant, on peut également dire que l’Internet moderne a également connu une évolution similaire à la trajectoire de développement de DeFi du point de vue du développement et de la réglementation. Pour mieux comprendre : La naissance d'Internet remonte aux initiatives académiques menées par l'Advanced Research Projects Agency (ARPA), mais l'Internet tel que nous le connaissons aujourd'hui a été principalement créé par des améliorateurs et des passionnés marginaux dans les années qui ont suivi. une série d’interactions et de décisions informelles. De petits « réseaux de test » expérimentaux et des applications dont peu de gens pensaient qu'elles auraient de l'importance ont donné naissance à des protocoles Internet clés encore utilisés aujourd'hui, notamment le transfert de fichiers et TCP/IP.
Durant cette période, Internet était largement non réglementé. Jusqu'à l'expansion et la commercialisation d'Internet au milieu des années 1990, le modèle de gouvernance dominant de l'Internet était décentralisé et basé sur des normes et protocoles informels adoptés par des développeurs volontaires, avec pour objectif de rendre le réseau interopérable.
La réglementation a finalement suivi, les développeurs se sont adaptés, et désormais la grande majorité de l'activité financière mondiale se déroule en ligne – ce qui aurait été inimaginable il y a quelques décennies à peine, compte tenu des origines chaotiques d'Internet. Malgré tous ses problèmes, il ne fait aucun doute qu’Internet est une force dans le monde : l’industrie DeFi, qui mûrit rapidement, a le potentiel d’avoir un impact similaire sur le système financier et au-delà.
À mesure que DeFi continue de croître et de mûrir, les régulateurs développeront de nouveaux cadres pour régir le secteur, tandis que les développeurs créeront de nouvelles technologies responsables préservant la confidentialité. C'est pourquoi les constructeurs du Web3 devraient reconnaître que les lacunes actuelles en matière de confidentialité sont un problème qui doit être résolu et non une mise en accusation de l'industrie. Si un étranger au secteur ne peut pas imaginer un protocole Web3 qui réponde aux préoccupations des régulateurs en matière de confidentialité et qui satisfasse les besoins des utilisateurs en matière de confidentialité, c'est uniquement parce que la solution n'a pas encore été conçue par des experts du secteur.
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DeFi n'a pas encore tenu sa promesse de confidentialité
Auteur : Antoni Zolciak, blockworks Traduction : Shan Ouba, Golden Finance
Promesses hypocrites de confidentialité au milieu de l'engouement estival pour DeFi
En matière de confidentialité personnelle, les promesses de DeFi Summer semblent sonner creux.
Au cours du boom DeFi de 2021, il y a eu un afflux de projets inondés de mots à la mode tels que « confidentialité financière » et « crypto-sécurité », créant des attentes extrêmement élevées des utilisateurs alors que l’industrie en est encore à ses débuts. En conséquence, une fois la poussière retombée, il est devenu évident que la plupart des affirmations audacieuses de DeFi en matière de confidentialité n’étaient pas à la hauteur des attentes. Ce problème a été encore souligné avec la montée en puissance de nouveaux services d’analyse en chaîne tels que Arkham Intelligence et Chainalysis, dont les tableaux de bord de données ont révélé que l’activité en chaîne des utilisateurs DeFi est réellement traçable.
Aujourd’hui, l’industrie DeFi est confrontée à une pression réglementaire croissante pour désanonymiser certaines transactions et profils d’utilisateurs, tout en faisant face à une baisse de confiance des utilisateurs dans leurs droits individuels à la confidentialité des données. Mais ces défis signalent-ils la mort de la confidentialité dans DeFi ? Nous ne le pensons pas.
DeFi fait face à des pressions réglementaires et à des problèmes de confidentialité des données des utilisateurs
La vérité est que le problème le plus urgent aujourd’hui n’est pas la critique de la nature même de la DeFi, mais la critique de son état actuel de développement. Plus précisément, le problème pour les développeurs est qu'une grande partie de l'enthousiasme repose sur une technologie immature qui n'a pas encore répondu aux attentes. Cependant, l’infrastructure évolue rapidement et le paradigme Web3 s’éloigne de l’idée selon laquelle la transparence est nécessairement associée à un manque de confidentialité.
En ce qui concerne la confidentialité des crypto-monnaies, il existe une différence majeure entre une approche libertaire (ignorer les efforts de lutte contre le blanchiment d'argent et agir arbitrairement) et la confidentialité qui permet de nouveaux cas d'utilisation d'une manière conforme à la réglementation (vous pouvez faire ce que vous voulez tant que vos fonds proviennent d'une source légitime) .
Heureusement, la plupart des lois sur la protection de la vie privée permettent cette démarcation, c'est pourquoi la grande majorité des réglementations actuelles se concentrent davantage sur les domaines de la protection des clients plutôt que sur une objection générale à la « vie privée ».
Par exemple, le gouvernement américain soutient les technologies améliorant la confidentialité à condition qu’elles soient conformes aux règles LAB/CFT en vigueur. Cependant, lorsque les organisations utilisent des blockchains privées sans suivre ces directives ou sans utiliser des services qui fonctionnent en dehors des lois en vigueur, elles créent des risques inutiles pour leurs utilisateurs.
La clé pour rendre cette approche de la confidentialité pratique pour les régulateurs et acceptable pour les utilisateurs pourrait être le stockage décentralisé des données d’identification des utilisateurs comme idOS – le système d’identité conforme au RGPD annoncé lors de la conférence TOKEN2049 de cette année. Avec une telle solution, aucune partie ne contrôle les informations d'identification d'un utilisateur, tandis que le système peut garantir de manière vérifiable que l'utilisateur ne figure sur aucune liste de sanctions autorisées.
Les technologies à évolution rapide telles que les preuves sans connaissance et les systèmes d'identité décentralisés éliminent le besoin (et la possibilité) de divulguer des données utilisateur redondantes à toute partie externe. Dans le même temps, ils permettent aux régulateurs d’identifier et de prendre des mesures en toute confiance et rapidement contre les activités malveillantes en chaîne. La combinaison de ce système de stockage avec des applications DeFi améliorant la confidentialité donne lieu à une suite complète de trading de confidentialité qui est également conforme à AML.
En bref, les constructeurs du Web3 sont à l’écoute des régulateurs et des utilisateurs finaux et développent des solutions plus nuancées pour répondre aux besoins des deux extrêmes. Il ne fait aucun doute que le secteur dans son ensemble ne répond actuellement pas aux attentes des deux côtés.
Potentiel de développement DeFi et possibilité de conformité réglementaire
Heureusement, la plupart des lois sur la protection de la vie privée permettent cette démarcation, c'est pourquoi la grande majorité des réglementations actuelles se concentrent davantage sur les domaines de la protection des clients plutôt que sur une objection générale à la « vie privée ».
Par exemple, le gouvernement américain soutient les technologies améliorant la confidentialité à condition qu’elles soient conformes aux règles LAB/CFT en vigueur. Cependant, lorsque les organisations utilisent des blockchains privées sans suivre ces directives ou sans utiliser des services qui fonctionnent en dehors des lois en vigueur, elles créent des risques inutiles pour leurs utilisateurs. La clé pour rendre cette approche de la confidentialité pratique pour les régulateurs et acceptable pour les utilisateurs pourrait être le stockage décentralisé des données d’identification des utilisateurs comme idOS – le système d’identité conforme au RGPD annoncé lors de la conférence TOKEN2049 de cette année. Avec une telle solution, aucune partie ne contrôle les informations d'identification d'un utilisateur, tandis que le système peut garantir de manière vérifiable que l'utilisateur ne figure sur aucune liste de sanctions autorisées.
Les technologies à évolution rapide telles que les preuves sans connaissance et les systèmes d'identité décentralisés éliminent le besoin (et la possibilité) de divulguer des données utilisateur redondantes à toute partie externe. Dans le même temps, ils permettent aux régulateurs d’identifier et de prendre des mesures en toute confiance et rapidement contre les activités malveillantes en chaîne. La combinaison de ce système de stockage avec des applications DeFi améliorant la confidentialité donne lieu à une suite complète de trading de confidentialité qui est également conforme à AML.
En bref, les constructeurs du Web3 sont à l’écoute des régulateurs et des utilisateurs finaux et développent des solutions plus nuancées pour répondre aux besoins des deux extrêmes. Il ne fait aucun doute que le secteur dans son ensemble ne répond actuellement pas aux attentes des deux côtés.
Cependant, on peut également dire que l’Internet moderne a également connu une évolution similaire à la trajectoire de développement de DeFi du point de vue du développement et de la réglementation. Pour mieux comprendre : La naissance d'Internet remonte aux initiatives académiques menées par l'Advanced Research Projects Agency (ARPA), mais l'Internet tel que nous le connaissons aujourd'hui a été principalement créé par des améliorateurs et des passionnés marginaux dans les années qui ont suivi. une série d’interactions et de décisions informelles. De petits « réseaux de test » expérimentaux et des applications dont peu de gens pensaient qu'elles auraient de l'importance ont donné naissance à des protocoles Internet clés encore utilisés aujourd'hui, notamment le transfert de fichiers et TCP/IP.
Durant cette période, Internet était largement non réglementé. Jusqu'à l'expansion et la commercialisation d'Internet au milieu des années 1990, le modèle de gouvernance dominant de l'Internet était décentralisé et basé sur des normes et protocoles informels adoptés par des développeurs volontaires, avec pour objectif de rendre le réseau interopérable.
La réglementation a finalement suivi, les développeurs se sont adaptés, et désormais la grande majorité de l'activité financière mondiale se déroule en ligne – ce qui aurait été inimaginable il y a quelques décennies à peine, compte tenu des origines chaotiques d'Internet. Malgré tous ses problèmes, il ne fait aucun doute qu’Internet est une force dans le monde : l’industrie DeFi, qui mûrit rapidement, a le potentiel d’avoir un impact similaire sur le système financier et au-delà.
À mesure que DeFi continue de croître et de mûrir, les régulateurs développeront de nouveaux cadres pour régir le secteur, tandis que les développeurs créeront de nouvelles technologies responsables préservant la confidentialité. C'est pourquoi les constructeurs du Web3 devraient reconnaître que les lacunes actuelles en matière de confidentialité sont un problème qui doit être résolu et non une mise en accusation de l'industrie. Si un étranger au secteur ne peut pas imaginer un protocole Web3 qui réponde aux préoccupations des régulateurs en matière de confidentialité et qui satisfasse les besoins des utilisateurs en matière de confidentialité, c'est uniquement parce que la solution n'a pas encore été conçue par des experts du secteur.