Promouvoir activement : la situation actuelle et les perspectives de la taxe crypto en France

Auteur : TaxDAO

I. Régime général d’imposition en France

La France, en tant que l’un des pays européens, a une attitude très positive à l’égard de la technologie blockchain et de l’innovation en matière d’actifs numériques, encourageant fortement le développement et l’innovation de la technologie, et est également un acteur important sur le marché mondial des crypto-actifs. Par conséquent, le système fiscal français sur les crypto-actifs mérite l’attention des investisseurs, et cet article présentera aux lecteurs la situation de base de la taxe sur les crypto-monnaies en France, y compris trois parties : un aperçu du système fiscal général de la France, du système fiscal des crypto-monnaies et de ses tendances de développement futures.

1.1 Vue d’ensemble du régime fiscal général

La France met en œuvre un système de gestion consistant à répartir les impôts entre le gouvernement central et les gouvernements locaux et à les collecter séparément, ce qui est un système typique de répartition centralisée des impôts. Dans ce système, le pouvoir fiscal est principalement concentré entre les mains du gouvernement central, tandis que le pouvoir fiscal général est dispersé dans les gouvernements locaux. Plus précisément, le système centralisé de partage de l’impôt se manifeste par le fait que le gouvernement central a le pouvoir législatif sur les recettes fiscales nationales et exerce le pouvoir de percevoir l’impôt central ; Les collectivités locales, quant à elles, ne peuvent exercer le droit de percevoir les impôts locaux qui appartiennent à l’administration qu’à leur propre niveau. En outre, les gouvernements locaux ont certains droits d’ajuster les taux d’imposition et de réduire les exonérations fiscales pour leurs impôts.

Le système fiscal français est dominé par les impôts indirects, complétés par les impôts directs. Parmi elles, la TVA est un élément important du système fiscal français, représentant environ 45 % du total des recettes françaises.

1.2 Principaux impôts directs

1.2.1 Impôt sur le revenu des particuliers

En France, les contribuables physiques sont divisés en contribuables résidents et non-résidents, et les contribuables résidents sont soumis à l’impôt sur le revenu des personnes physiques sur leurs revenus personnels du monde entier, tandis que les non-résidents ne sont soumis à l’impôt sur le revenu des personnes physiques que sur leurs revenus personnels de source française. Le revenu imposable de l’impôt sur le revenu des personnes physiques comprend les revenus annuels effectivement perçus au cours de l’année, couvrant les salaires, traitements, indemnités en espèces, frais de subsistance, indemnités de zone de précarité, frais d’éducation, indemnités de déménagement, remboursements d’impôt sur le revenu, plus-values et autres revenus de placement.

Le taux de l’impôt sur le revenu des personnes physiques pour les résidents français varie de 0 à 52,75%. Les taux de l’impôt sur le revenu des personnes physiques pour les non-résidents sont respectivement de 0,15 % et 25 %. L’impôt sur le revenu des personnes physiques en France est basé sur un système de partage familial, qui oblige les couples à déclarer conjointement, sauf si des déclarations séparées sont autorisées sous des restrictions strictes. Le cycle de l’impôt sur le revenu des particuliers est une année civile, basée sur le revenu annuel, et la déclaration doit être remplie au plus tard le 1er mars de l’année suivante. Ce système assure l’imposition efficace du revenu des particuliers à l’échelle mondiale et nationale, et favorise une imposition juste et raisonnable au moyen de déductions et de différentiels de taux d’imposition.

1.2.2 Impôt sur le revenu des sociétés

L’impôt sur les sociétés en France représente environ 9 % à 12 % du total des recettes fiscales. Les assujettis comprennent les personnes morales exerçant des activités de production et d’entreprise en France, ainsi que les personnes morales dont les sociétés sont immatriculées en France. L’impôt est prélevé sur les bénéfices provenant de la production et des activités commerciales en France. L’impôt sur les sociétés français adopte le principe de territorialité, c’est-à-dire que l’impôt sur le revenu est prélevé sur les bénéfices obtenus par la société résidente à partir d’activités de production et d’entreprise en France, et les revenus obtenus par la société résidente directement à l’étranger seront également imposés, mais les revenus obtenus par la société résidente à l’étranger par l’intermédiaire de ses succursales à l’étranger ne seront pas imposés, et les revenus non distribués de la filiale à l’étranger ne seront pas imposés. Par ailleurs, l’établissement stable d’une société étrangère en France est imposé au même titre qu’une société résidente.

Le taux de l’impôt sur les sociétés en France est de 33,33 %, tandis que dans certains cas spécifiques, le taux est de 8 % ou 15 %. Depuis 2005, la France a progressivement supprimé la surtaxe sur l’impôt sur les sociétés, en réduisant progressivement son taux à 1,5 %.

Par ailleurs, certaines entreprises peuvent être soumises à un impôt supplémentaire sur le revenu sous certaines conditions, par exemple, les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 7,63 millions d’euros et dont l’impôt sur les sociétés est supérieur à 76 300 euros sont redevables d’un supplément de 3,3 % de l’impôt sur les sociétés, d’une contribution spéciale de 15 % pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 1 milliard d’euros, et d’un prélèvement supplémentaire de 15 % pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 3 milliards d’euros.

Ce système fiscal complexe est conçu pour assurer une perception équitable de l’impôt sur le revenu des sociétés, tout en permettant un ajustement souple des politiques fiscales en fonction des différences de taille et de rentabilité des entreprises.

1.3 Principaux impôts indirects

Une taxe indirecte est une taxe qui est imposée sur la transaction de biens et de services et qui est supportée en dernier ressort par le consommateur final. En France, la TVA est l’impôt indirect le plus prédominant. Selon la législation fiscale française, toute personne physique et toute entreprise qui vend des biens et fournit des services en France est soumise à la TVA. En outre, les entités ou les personnes physiques qui effectuent des achats ou des ventes dans l’UE sont également reconnues comme assujetties à la TVA.

Il existe trois types de taux de TVA en France, qui sont le taux normal, le taux zéro pour les services spéciaux et les ventes spéciales, ainsi que pour l’exportation de biens et de services spéciaux pour les non-résidents. Le taux normal d’imposition est de 19,6 % et s’applique à la plupart des transactions de biens et de services. Les services spéciaux et les ventes spéciales sont taxés à 5,5 % et 2,1 %, respectivement, pour certains services et activités de vente spécifiques. Les exportations de biens et de services spéciaux fournis à des non-résidents sont soumises à un taux zéro, c’est-à-dire qu’aucune TVA n’est perçue.

II. Le système français de fiscalité sur les crypto-actifs

En tant que l’un des pays européens, la France joue un rôle important en tant qu’acteur sur le marché mondial des crypto-actifs, faisant preuve d’une attitude positive à l’égard de la technologie blockchain et de l’innovation en matière d’actifs numériques, encourageant le développement et l’innovation de la technologie. Depuis 2014, date à laquelle les principes de taxation des cryptomonnaies ont été clarifiés, le gouvernement français n’a cessé de mettre à jour et d’affiner les directives fiscales. Avant 2019, la TVA aurait pu être appliquée aux transactions en crypto-monnaies en France, cependant, avec le changement de réglementation en 2019, la France a inclus les transactions en crypto-monnaies comme monnaie, rendant la TVA non plus applicable. Cette évolution réglementaire positive reflète la confiance de la France dans le potentiel des actifs numériques et de la technologie blockchain pour stimuler l’innovation et la croissance économique.

2.1 Revue historique du système fiscal français des crypto-monnaies

En 2014, les autorités financières françaises ont clarifié pour la première fois les principes fiscaux concernant les crypto-monnaies dans des documents tels que le « Supervision des monnaies virtuelles (2014) », à l’époque les crypto-monnaies étaient considérées comme des immobilisations et soumises à l’impôt sur les plus-values.

Cependant, en 2018, le Conseil d’État a décidé de modifier la classification des plus-values de cryptomonnaies pour traiter les plus-values générées par les ventes de cryptomonnaies comme des plus-values « mobilières », qui étaient auparavant classées comme des bénéfices industriels et commerciaux et étaient soumises à un taux d’imposition de 45 %, une décision qui a conduit à une réduction significative du taux d’imposition sur les cryptomonnaies, passant du taux maximum de 45 % à 19 %. Cependant, le produit du minage de crypto-monnaie est toujours prélevé sur la base des bénéfices industriels et commerciaux. La modification du taux d’imposition applicable signifie que le gouvernement français reconnaît que les crypto-monnaies sont un actif qui peut favoriser l’inclusion financière et la libéralisation, et que la réduction du taux d’imposition peut accroître l’intérêt des investisseurs pour les crypto-monnaies, stimulant ainsi la libéralisation et l’innovation sur les marchés financiers.

En 2019, le ministre français de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré que la France taxerait les gains en cryptomonnaies lorsque les cryptomonnaies seraient converties en monnaies « traditionnelles », mais que les transactions de crypto-monnaies resteraient exonérées d’impôt. Selon Bruno Le Maire, les autorités françaises traiteront les cryptomonnaies comme des monnaies « traditionnelles », c’est-à-dire qu’elles ne prélèveront pas de TVA sur les transactions de cryptomonnaies à cryptomonnaies, mais uniquement sur les crypto-actifs utilisés dans l’acquisition d’actifs ou de services.

Alors que le marché des crypto-monnaies continue d’évoluer, le ministère français des Finances a publié en 2021 un nouveau guide fiscal qui met l’accent sur l’orientation des détenteurs de crypto-monnaies et des participants sur la façon de traiter les questions liées à l’impôt sur le revenu des personnes physiques et à l’impôt sur les plus-values.

Alors que la France ajuste constamment sa politique fiscale pour s’adapter aux industries émergentes, elle a également fait preuve d’une attitude positive à l’égard des actifs numériques et de la technologie blockchain, ce qui est propice à l’innovation et au développement du marché des crypto-monnaies.

2.2 Derniers développements du système fiscal français sur les crypto-monnaies

En 2023, le système fiscal français sur les crypto-monnaies continue d’évoluer dans une direction plus positive et a subi une série d’améliorations et de raffinements. Tout d’abord, la France a adopté un taux d’imposition forfaitaire de 30 % des plus-values enregistrées lors de la cession de cryptomonnaies pour les plus-values issues de la cession de cryptomonnaies libellées en euros et en monnaies fiduciaires. L’application de ce taux forfaitaire permet une imposition plus cohérente et transparente des plus-values sur les cryptomonnaies. En outre, le barème progressif de l’impôt sur le revenu peut également être appliqué aux crypto-monnaies, offrant aux investisseurs plus de flexibilité et de choix.

Une autre amélioration est qu’il est moins risqué pour tous les investisseurs en crypto-monnaies de traiter leurs activités d’achat et de vente d’actifs numériques comme des transactions professionnelles, car les autorités fiscales ont établi un cadre plus clair et plus concis pour définir si les transactions en crypto-monnaies sont professionnelles. Dans la plupart des cas, les transactions en crypto-monnaies peuvent être imposées comme des revenus personnels tant que les investisseurs ont leurs transactions en crypto-monnaies dans le cadre de leur gestion de patrimoine privée, ce qui réduit les risques associés au trading professionnel.

3 Perspectives de développement de la taxe crypto française

En octobre 2022, le ministre des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré dans une interview que la France réexaminerait ses règles fiscales sur les crypto-monnaies dans sa quête pour devenir le premier hub mondial de la blockchain. Il a souligné que la France ne cherchait pas seulement à reproduire les normes boursières existantes dans l’espace des crypto-monnaies, mais qu’elle souhaitait également mieux soutenir et promouvoir le développement des crypto-actifs en revisitant les règles fiscales. Il souhaite que l’UE devienne la première zone d’économie de marché au monde en termes de structuration et d’organisation de l’écosystème des crypto-actifs, et il souhaite que la France devienne le centre européen de l’écosystème des crypto-actifs. Il a également déclaré que la France était disposée à coordonner le système fiscal des crypto-monnaies avec les autres États membres de l’UE afin d’éviter des maux de tête fiscaux excessifs pour les transactions transfrontalières et les investisseurs. Cela signifie que la France cherchera probablement à développer une politique fiscale cohérente en matière de crypto-monnaies à travers l’Europe afin de faciliter une plus grande coopération et une plus grande harmonisation.

Le gouvernement de Macron a également déclaré qu’il insistait sur une attitude amicale envers les crypto-actifs, en particulier en mettant l’accent sur la technologie blockchain, et pas seulement sur l’argent. La France continuera d’adhérer au ton de sa politique sur les crypto-actifs, conformément aux exigences de l’Union européenne, et adoptera une politique de force, et non d’interdiction, afin de favoriser l’innovation et le développement des crypto-actifs. De ce point de vue, le gouvernement français a fait preuve d’une attitude positive à l’égard du développement des crypto-actifs, et on s’attend à ce que la France prenne de nouvelles mesures pour promouvoir le développement sain de la technologie blockchain et des crypto-monnaies, et devrait réduire le taux d’imposition lié aux crypto-actifs, incitant ainsi les citoyens à investir dans les crypto-monnaies.

Dans l’ensemble, le système fiscal français sur les crypto-actifs affiche globalement une tendance positive. Cependant, en raison de l’évolution des temps et des turbulences du paysage politique et économique mondial, il existe encore une incertitude quant à l’orientation future. Les investisseurs doivent être très attentifs à la publication et à la mise en œuvre des politiques liées au système fiscal français sur les crypto-actifs, afin de prendre des décisions d’investissement plus raisonnables.

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